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Comment reconnaître une ville d’art et d’histoire ?

S.O.S. Consommateurs, bonsoir !
Vous êtes, sans cesse, plus nombreux à nous poser la question : Comment reconnaître, à coup sûr, une cité possédant le label “Art et Histoire” ? En effet, le prestige accompagnant cette appellation, entraîne des dérives de plus en plus fréquentes. Régulièrement, on constate que certaines municipalités peu scrupuleuses s’attribuent, à tort, le fameux label. Ceci, afin de bénéficier des retombées touristiques et économiques en découlant. Dernier exemple en date : la petite bourgade de Virago-la-Souillon – 619 habitants – qui, sous couvert de cette appellation, réussit à attirer de crédules visiteurs, accourus contempler les vestiges d’un château ayant prétendument appartenu à l’oncle du demi-frère du cousin du valet de notre bon Roi Henri IV… Chaque jour, nous recevons un nombreux courrier, dénonçant de tels abus. Pour lutter contre ces pratiques, S.O.S. Consommateurs à décidé de mener sa propre enquête. Après plusieurs mois d’investigations, nous sommes en mesure de vous donner quelques conseils : Avant toute chose, nous ne saurions trop vous recommander, amoureux du patrimoine que vous êtes, de redoubler de vigilance. Nombre d’entre vous, sont victimes de cruelles désillusions. Vérifiez attentivement (et plutôt deux fois qu’une !) que l’agglomération suscitant votre intérêt, est réellement une ville d’Art et Histoire et, surtout, méfiez-vous des contrefaçons ! Comment distinguer le vrai du faux ? Très simple ! A l’entrée de la cité ; devant la mention “Art et Histoire”, vous avez deux possibilités :
1) Vous avez affaire à un panneau s’apparentant à la signalétique routière. Passez votre chemin ! Ce n’est pas une ville d’Art et d’Histoire ; on cherche à vous tromper !
2) Vous avez devant vous, sur le bord de la route, un bloc de pierre (généralement de taille conséquente) avec la mention qui nous intéresse, gravée dessus
. Là, vous pouvez prendre la chose plus au sérieux et considérer que vous êtes peut-être (et seulement, peut-être) en présence d’une ville d’Art et d’Histoire. Effectivement, si le bloc en question est en béton, vous pouvez tourner les talons. C’est encore une imitation. Si, par chance, la pierre a toutes les apparences d’une bonne vieille grosse pierre polie par le temps, vous devriez toucher au but Toutefois, prenez quand même quelques précautions. Les faussaires sont malins. Alors, de quel type de précautions, s’agit-il ? Très simple ! Au moyen d’un outil quelconque, vous devez grattez la pierre, afin d’en extraire de fines particules que vous glisserez dans une enveloppe et que vous expédierez, séance tenante, dans un laboratoire. En effet, sachez qu’il existe des laboratoires spécialisés où l’on peut – grâce à certaines techniques – déterminer l’origine d’une pierre. Le mieux à faire est de rentrez chez vous et d’attendre patiemment les résultats. Une fois que la réponse du laboratoire vous est parvenue, si le résultat est positif, vous pouvez être quasi certain de la véracité du label Art et Histoire. Restez prudent malgré tout. Car en matière de délinquance, les techniques ne cessent d’évoluer. Il est possible que vous ayez affaire à une falsification particulièrement soignée. Alors, comment faire pour être sûr ? Eh bien, il existe deux techniques, aptes à déjouer les stratagèmes les plus habiles :
Une fois, dans l’agglomération concernée : précipitez-vous au bureau du Tourisme. Là, demandez s’il existe un petit train pour effectuer les visites. Dans la négative, dites-vous que vous avez été copieusement dupé. Il n’existe aucune véritable ville d’Art et d’Histoire, sans petit train. Si la réponse est positive, restez tout de même méfiants et vérifiez que le véhicule répond aux normes requises. A savoir, que le train doit être blanc, possèder trois wagons (ni deux, ni quatre !) et le conducteur, revêtu d’une vareuse de couleur bleue. Si ces conditions sont réunies, vous pouvez commencez à respirer.
Dernière technique, imparable, pour déjouer les contrefaçons : Exigez d’être en présence d’un Guide patenté. Si ce dernier vous regarde droit dans les yeux, en souriant, sachez que vous êtes victime d’une escroquerie de grande envergure. Un Guide sympathique, ça n’existe pas ! Par contre, s’il affirme que c’est l’heure de sa pose, qu’il faudra revenir plus tard et que, de toutes façons, vous l’emmerdez avec vos questions ; soyez heureux ! Vous êtes assurément dans une ville d’Art et d’Histoire et vous pourrez en profiter avec délices !
Voilà !!! Merci de bien vouloir tenir compte de ces conseils, pour aider à maintenir les traditions de richesse et de qualité du patrimoine français.


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