“Gommeuses et Gambillards”



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Et autres grands “tubes”
du moment :

La caissière du Gd café
Pouet-pouet
J'suis bête
Elle était souriante
Ça roule
etc.




Nous sommes dans la première moitié du XXe siècle. Plus exactement, à la période charnière marquant le déclin du café-concert (caf’ conc’) et la naissance du music-hall. A cette époque, la chanson française est à son apogée. Des chanteurs comme Mayol, Dranem ou Yvette Guilbert sont en pleine gloire. D’autres, comme Mistinguett, Fréhel, Georgius ou encore Maurice Chevalier, commencent à triompher. Le pays, tout entier, fredonne les airs du moment et les livrets des chansons s’arrachent comme des petits pains. Les vedettes sont imitées par des foules d’artistes locaux qui font carrière en reprenant les grands succès. On monte des revues (spectacles de variétés) à tour de bras. Toute une société s’engouffre avec frénésie dans l’ère du divertissement et des loisirs…

“Gommeuses et gambillards” recrée l’atmosphère d’une représentation de l’époque (où, parfois, le spectacle est autant dans la salle que sur scène !) et raconte le quotidien (peu reluisant) des artistes sans renom. Entre rire et émotion, entre misère et dérision, venez réécouter certaines chansons (comiques ou réalistes) d’autrefois et découvrir la face cachée d’un monde fascinant.



Pour information, chansonniers et artistes de cette période étaient répertoriés en diverses catégories (fantaisistes, comiques troupiers, diseurs, excentriques, épileptiques, etc.). Ainsi, les gommeux désignaient ceux qui étaient vêtus de façon extravagante (Mistinguett, à ses débuts, faisait partie des gommeuses). Et le style gambillard (ou gambilleurs) évoquait ceux qui, tout en chantant, dansaient frénétiquement sur scène (Paulus fut l’initiateur du genre).
Enfin, pour les curieux et les amateurs de littérature, lisez le formidable ouvrage de Colette : L’envers du music-hall.



P.S. : Voir les photos qui se trouvent ici


Photos : © Sylvain Riandet

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